J’ai été sensibilisé à la problématique du cout de la virilité grâce à une émission de la télévision suisse romande. J’ai de suite commandé et lu cet ouvrage. Et là, j’ai été subjugué. Comment a-t-on pu passer à côté d’une telle énormité? Je suis resté sans voix. Car tout est là, devant nos yeux, la réalité implacable des chiffres, des faits, rien que des faits (en tant que scientifique, je suis quelqu’un de factuel). Maintenant plus personne ne pourra dire que l’on ne savait pas.Alors quels remèdes pour quelles causes? Personnellement, je ne crois pas à un monde à la Imagine de John Lennon. Car la vie est une course, qui commence avec celle des spermatozoïdes vers l’ovule. Chaque espèce veut sa place au soleil, la fameuse perpétuation de l’espèce. Car toute espèce évolue de façon à maintenir sa structure: des bactéries et champignons qui produisent des antibiotiques, non pas pour sauver des vies humaines mais pour "flinguer" leurs voisines jusqu’aux humains qui se concentrent dans les zones urbaines (administration, hôpitaux, universités, commerces, cf. "L’homme et la ville" d‘Henri Laborit). Cette course se manifeste dans nos sociétés sous diverses formes, notamment l’accumulation de ressources et de richesses ou l’abus de pouvoir (p. ex. religions et réseaux sociaux utilisés à des fins de manipulation). Donc désacculturer les garçons à la virilité, oui, et même énormément. Je pense cependant, pour les raisons citées plus haut, qu’il faudrait aussi mais dans une moindre mesure aussi dans le même temps d’acculturer les filles à la virilité (ce qui est le cas actuellement) de sorte à parvenir à un équilibre idéal entre virilité et non-virilité, l’équilibre étant bien entendu largement déplacé vers la non-virilité.Et pour terminer une question en forme de boutade. Que va-t-on faire de toutes les personnes actuellement salariées à cause de la sur-virilité de la société? Je n’ai pas trop d’inquiétudes car il y a tant de belles choses à faire en matière d’environnement, d’éducation, de santé et d’aide à la personne!